Interview - PASCALE ROSFELDER : Une directrice d’école, à la recherche OF THE EXCELLENCE !

Interview - PASCALE ROSFELDER : Une directrice d’école, à la recherche OF THE EXCELLENCE !

Pascale Rosfelder est directrice de plusieurs Écoles Internationales Bilingues de la région dont le Pain de  Sucre à Cagnes-sur-Mer. Avec ses établissements, elle a voulu recréer ce qu’elle a vécu enfant à Rome : une école où les enseignants portent une grande attention aux élèves ; un établissement qui les mène vers l’excellence, le tout en français comme en anglais !

La Rédaction : Vous dirigez plusieurs écoles bilingues, quel estle concept que vous avez créé ?
  Pascale Rosfelder :  Ce sont des écoles internationales assurant le bilinguisme (50% en français, 50% en anglais) qui accueillent les enfants dès 2 ans, de la maternelle au primaire. Ces enfants pourront poursuivre leur scolarité dans notre Collège International Lafayette, situé à Nice. Nos classes accueillent les enfants en petits effectifs (20 élèves maximum) ; la méthode est active et nous respectons le rythme de chaque enfant. Notre maternelle a un niveau renforcé. Mais, cela est réalisé de manière tout à fait ludique : avec des organisations en ateliers. De nombreuses activités sont proposées aux enfants : musicales (percussions, piano), motrices et expression corporelle, sportives et informatiques ainsi que des arts plastiques. Nous travaillons très tôt la phonétique en français et en anglais. A partir du CP, les matières d’éveil : la découverte du monde, la géographie, les sciences et l’éducation civique sont enseignées en anglais. Le primaire est très dynamique mais aussi très « classique ». Le travail doit être bien fait et soigné, les enfants ont des contrôles de connaissances et des carnets de notes, mais tout se déroule dans une bonne ambiance, avec du matériel et un dynamisme plus qu’actuel.
La Rédaction : Quels sont les objectifs poursuivis et la pédagogie appliquée dans vos écoles ?
  Pascale Rosfelder :  Moi, je recherche l’excellence (en français comme en anglais) ainsi que l’épanouissement des enfants. Le but, en tant qu’école internationale est de développer chez eux la connaissance, la culture ainsi qu’un savoir-faire et un savoirêtre. Pour cela, nous développons chaque année des projets très concrets, qui sont ensuite présentés aux parents. Ils viennent par exemple de terminer un projet littéraire pour lequel ils ont rédigé des poèmes, créé des livres et monté des pièces de théâtre. Il faut qu’ils soient stimulés et motivés ; c’est cela qui porte le dynamisme de l’école. Dans mes écoles, je souhaite apporter plus d’écoute, plus d’attention, respecter le rythme de chacun et donner à chaque enfant la possibilité de travailler le mieux possible. Cette démarche pédagogique permet de suivre chaque enfant individuellement et de le faire participer à son apprentissage.
 
La Rédaction : En quelle année avez-vous ouvert la première école ?
  Pascale Rosfelder :  La première école, « le Pain de Sucre » a été ouverte en 1982 à Cagnes-sur-Mer. J’ai choisi ce lieu car j’ai eu un coup de foudre en visitant la villa. L’école de Nice, « Le Pain d’Epice » a suivi en 1990. J’ai ensuite ouvert le collège avant 2000 et celle de Pégomas en 2006. J’ai également un centre de formation à Nice : I.F.P.E. (Institut de Formation aux Métiers de la Petite Enfance).
 
La Rédaction : D’où vous est venue l’idée de créer de telles écoles ?
  Pascale Rosfelder :  Mes écoles sont le fruit de mes expériences en tant qu’élève et enseignante. J’ai eu la chance, enfant, d’étudier dans une excellente école française à Rome. Là-bas, j’ai connu le respect des enseignants envers les élèves, la gentillesse, l’accompagnement. Quand je suis arrivée en France, ensuite, à 14 ans, j’ai cru que le monde s’écroulait. Je ne comprenais pas le fonctionnement des écoles et des enseignants. Après mes études, je suis devenue enseignante en primaire et en maternelle. C’était une évidence, je me suis toujours occupée d’enfants : déjà petite, à Rome, je prenais soin des plus petits à l’étude et à la cantine. Ensuite j’ai eu un poste d’institutrice spécialisée auprès d’enfants handicapés. Cette expérience a été très riche pour moi car j’ai appris à individualiser au maximum, à être très attentive et comprendre réellement la problématique de chaque enfant. Je me suis également inspirée des écoles maternelles américaines où j’ai aussi été scolarisée. Là, les écoles ont des coins de jeux, l’effectif est faible, une grande attention est portée à chacun et il y a un fort respect de l’estime de soi. Et c’est très important ! Et puis lorsque je voyage, j’essaie de visiter les écoles, de rencontrer le ou la directeur (trice) pour découvrir une nouvelle manière d’enseigner, des idées de jeux, d’ateliers, d’organisation…, et surtout pour l’enseignement de l’anglais qui évolue sans cesse. Je n’étais pas destinée à exercer ce métier, mais c’est une passion! Et quelle chance! C’est le plus beau métier du monde! Et puis ça doit être dans les gènes :lors de ses expéditions militaires, mon grand-père a créé une école “Rosfelder” à Naplouse, en Cisjordanie, au début du 20ème siècle et c’est aussi ma famille qui est à l’origine du Lycée de Toulon et des cours du soir pour adultes.
 
La Rédaction : Pensez-vous que les enfants qui sortent de vos écoles sont mieux préparés à l’avenir et pourquoi ?
  Pascale Rosfelder :  C’est une question que je me suis posée autout début car ici, ils sont un peu dans un cocon. Je me demandais ce que ça pourrait donner plus tard. Mais avec un excellent niveau et une grande confiance en eux, ils n’ont aucune difficulté par la suite pour s’adapter. 
 
La Rédaction : Avez-vous d’autres projets ?
  Pascale Rosfelder :  Non, si ce n’est de toujours améliorer la qualité de l’enseignement proposé dans mes écoles dans l’esprit des Écoles Internationales qui préparent au baccalauréat internationale, le I.B. 

PROPOS RECUEILLIS PAR LAURA CAPRINI

ECOLE DU PAIN DE SUCRE43 CHEMIN DU PAIN DE SUCRE06800 CAGNES SUR MERTEL. 04 93 73 70 41 

 
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